Le destin du petit blanc – Extrait du coureur de Brousse – Jean-François Floch
Le destin du petit blanc Au matin, j’étais terriblement angoissé, je ne savais pas pourquoi, mais j’avais les larmes aux yeux, la gorge nouée. Je n’osais pas prendre le départ avant mon tour, mais à peine le bras du commissaire de course baissé, j’avais compris que je ne m’arrêterai pas à l’arrivée et que ma route me conduirait ailleurs. J’avais peut-être fait un chrono ce jour-là. Oui sans doute, car je roulais comme un fou dans ce jardin géant. J’ai dû éviter un photographe